Samedi 18 février – Bariloche

Ce matin, j’ai fini par craquer et réserver un vol de Santiago à Antofagasta. Il y avait bien des avions pour Atacama, mais il aurait fallu se départir d’un rein et d’un autre organe.
Finalement, avec ces options, nous échapperons à 24 heures de bus pour 2 heures de vol, puis à 5 heures de bus. Le décollage est prévu mardi matin, ce qui nous laisse une belle journée pour nous reposer à Santiago. 

En attendant, le vent a chassé les nuages et le soleil est revenu. Au-dessus de nos têtes, c’est le branle-bas de combat. Les nuages filent comme des troupeaux de chevaux fous, c’est la cavalcade cotonneuse sur fond de ciel bleu. 

La température a drastiquement chuté et le joli lac où je me suis baigné il y a quatre jours est en état de choc. Les vagues, furieuses de ne trouver aucun vaste océan à parcourir, se fracassent contre les rochers de la jetée et font rouler les galets de la plage. 
Pas de baignade aujourd’hui… 

Je trouve enfin ma calebasse à maté chez un vendeur spécialisé. J’en avais vu de magnifiques, gravées par des artisans poilus, mais mon principal défaut m’a encore fait rater cet achat. 
Je vais bien finir par apprendre que repousser l’achat d’un souvenir fini invariablement par me le faire perdre. J’en ai fait les frais lors de notre dernier voyage au Myanmar et ne m’en suis toujours pas remis. J’ai hâte de vieillir pour apprendre de mes erreurs. 
En attendant, cette calabaza est magnifique et à la taille exacte de mes vœux. 

Après quelques détours dans les rues et ruelles de ce petit village aux relents helvétiques du sud de l’Argentine, nous allons nous délecter d’une platée de pâtes dans la succursale italianisante de monsieur Boliche

Nous poursuivons nos déambulations et assouvissons notre gourmandise chez l’un ou l’autre des nombreux chocolatiers du bourg. Quelques vitrines de petits artisans nous laissent admirer leur travail. 

Une fine couche de chocolat est déposée sur un marbre, puis, à l’aide d’une spatule, l’artisan racle rapidement le chocolat en formant une dentelle délicate et gourmande. 
Au fur et à mesure de notre promenade, les kilos virtuels s’accumulent, nous ferons en sorte que cette virtualité devienne réelle et dévaliseront quelques étagères chez Mamushka, Rapa Nui, Frantom, et autres pourvoyeurs de bonheur cacaoté. 

Nous découvrons un concurrent sérieux au biscuit alfajores, une tablette de chocolat noir fourrée de dulce de leche. Du concentré de plaisir ! 

La journée se terminera devant quelques excellentes bières au bar Manush et un souper mexicain assez moyen au El Mexicano.

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