Si
la côte et les îles de Krabi n'ont rien à voir avec la déchéance
putanesque
de Phuket, il reste quand même quelques endroits où le touriste est
roi. Ao Nang en fait partie avec son front de mer vomissant des
ivrognes de leurs bars à entraîneuses, ses indécents seins nus se
balançant au grès
des âges ou pas du tout grâce aux pouvoirs anti-gravitationnels du
silicone, ses je-fais-ce-que-je-veux-j'ai-payé, et de toute la lie
que la société de surconsommation peut produire.
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Heureusement ce
genre de faune ne s'éloigne jamais bien longtemps du troupeau avec
lequel elle migre. Un peu comme si, éloigné de la meute, homo
touristicus ne pouvait survivre.
Alors il suffit
de prendre le large, éviter les sites trop réputés comme Koh Phi
Phi et aller à la rencontre des habitants. Les Thaïs ont perdus
leur sourire légendaire dans ce magnifique sud, mais il revient
instantanément en échange du votre et lorsqu'ils se rendent compte
que votre attitude est plus respectueuse que condescendante.
Ao Nang et Krabi
restent quand même des villes incontournables si on veut visiter
Railay, et d'un petit coup de poignet sur les gaz, on s'échappe
rapidement.
Koh Lanta a été
notre coup de cœur. Une grande île où 10 jours passent rapidement,
peu de choses à visiter, mais beaucoup à faire. Une population
amicale et chaleureuse, oui gensses du pays, même avec un
voile sur la tête ! Des plages pour tous et une différente chaque
jour.
Farniente,
scooter, hamac, baignade, randonnées, jus de fruits, bars reggae,
petites gargotes , restos plus chics, plongée sous-marine, name
it ! Les accros de musique, danse du feu et champignons
hallucinogènes y trouveront aussi leur bonheur, mais dans leur
réserve.
Maintenant, il
es temps de passer à autre chose.
J'ai réussi à
négocier un prix avec le frère du gérant du motel pour nous
emmener à l'aéroport Pour 200B de moins que ce que nous proposait
l'agence et surtout cela va nous éviter de prendre un transport
jusqu'à Ao Nang et de là attraper le bus qui dessert l'aéroport en
plus d'une heure. En à peine vingt minute notre silencieux chauffeur
va nous mener à destination, passage des bagages dans la machine à
rayons X, enregistrement, tout va très vite. À 13h35 nous
décollons pour Bangkok accompagné de quelques rastapoils qui
doivent avoir hâte de se laver. Ou pas.
Great Residence |
De l'aéroport
de Don Muang où nous atterrissons à celui de Suvarnabhumi où nous
allons prendre la navette de l'hôtel il y a le taxi, mais surtout il
y a le bus gratuit. Sur présentation de la carte d'embarquement
d'Air Asia nous pouvons accéder à ce transport très pratique et en
quelques 45 minutes nous arrivons au gigantesque aéroport
international qui porte un nom difficile à prononcer. Nous cherchons
pendant de longues minutes la pancarte du Queen's Garden où j'ai
réservé, mais c'est un jeune homme du Great Residencehttp://www.greatresidencehotel.com/ qui vient
nous trouver. Le Queen's n'existe plus. La Reine est morte vive la
Résidence !
Une chambre
confortable, une piscine invitante mais infestée de moustiques, un
quartier plutôt désert, mais une carte de resto très correcte. Un
hôtel juste pratique car à seulement 10 minutes de l'aéroport, ce
qui est parfait pour des transferts entre deux vols.
On se retrouve au Sri Lanka ?
.
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