Mercredi 24 février – Trat

L'urgence essentielle en cette suite de voyage est de sécuriser les quelques achats que nous avons faits au Myanmar, et surtout les laques de Bagan.
Légers et bien enveloppés, ils n'en restent pas moins encombrants. Et nous avons pour habitude de jeter nos sacs sans trop de précautions dans les soutes des bus…

Pour quelques centaines de bahts, la poste thaïlandaise peut acheminer les colis à l'autre bout du monde. Bien plus pratique que les transporteurs classiques comme UPS ou FedEx, la poste est beaucoup moins chère, tout aussi sécuritaire et surtout sans frais de douane délirants.
Le choix des options varie de l'envoi par avion, mixte et terre/mer, il faut compter entre 2 semaines et 3 mois suivant la formule choisie. Fauchés, mais pas pressés, nous optons bien sûr pour cette troisième option.

Sur le bord de la route, une coiffeuse m'ouvre sa porte.
On ne badine pas avec une tondeuse branchée sur du 220V. Les quelques cheveux qu'il me reste, volent comme des plumes au courant d'air du gros ventilateur qui tente de brasser atmosphère chaude et humide de la petite pièce. 

Le crâne au vent, nous traînons quelques minutes dans la touffeur moite de la ville, faisons un tour au marché où, encore une fois, nous sommes interloqués par des peaux de têtes de porcs surmontés de leurs organes génitaux. Minutie du détail...

Dans le capharnaüm d'une quincaillerie, je dégote un tournevis de précision qui a l'air plus solide que la patente de bricolo chinois que j'avais trouvé à Yangon.
De retour dans le calme de notre chambre climatisée, je m'attaque au démontage de mon objectif bloqué, non sans avoir dûment fouillé l'Internet et trouvé un tuto pour m'aider dans cette démarche.
Une heure plus tard, l'objectif est remonté, je n'ai perdu aucune vis, presque gardé mon sang froid, mais cassé une toute petite pièce en plastique. 
Et dans un objectif photo, un tout petit n'importe quoi a une grande importance comme je ne tarderais pas à me rendre compte.

En attendant, le soir est tombé, ce qui ne change pas grand-chose à la température indécente, mais nous oblige quand même à sortir.
Nous allons réserver le bateau pour Koh Kood pour le lendemain matin. Un pick-up viendra nous chercher directement à l'hôtel et nous emmènera jusqu'au ponton d'embarquement.

Nous avons longuement hésité sur notre prochaine destination.
Les îles en face de Trat sont peu nombreuses, mais toutes très attirantes.
La prude et chic Ko Wai, Ko Mak où tout est plein, pour finalement, jeter notre dévolu sur Ko Kut (Koh Kood) où l'offre paraît suffisante pour combler nos besoins de calme et de plage.

Le marché de nuit nous sustentera une nouvelle fois, nos sacs seront vite bouclés et prêts pour de nouvelles aventures.  

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