Les sacs
sont prêts depuis hier soir et c'est un record, seulement 12 kilos
pour mon sac a dos. En à peine 20 minutes nous arrivons à
l'aéroport, il est tôt, mais les différents embarquements ont déjà
commencés. Le nouveau système d'enregistrement des bagages ne
semble pas vouloir fonctionner pour nous. L'employée qui est
supposée nous aider n'y arrive pas plus. C'est dans ce genre de
moment que je me félicite d'arriver trop tôt...
En
désespoir de cause on nous envoie voir ce qui semble être un
superviseur et qui doit avoir les codes pour pénétrer la matrice.Effectivement, après 10 minutes de zigonage nous sommes enregistrés pour le départ vers New-York. Reste à passer la douane.
Les douanes canadiennes sont rapidement passées, mais reste le morceau du Chef : les douanes américaines.
Encore une fois nous devons faire la file, mais c'est rapide et nous posons le pied sur la ligne rouge derrière laquelle nous devons impérativement attendre sous peine de nous faire sévèrement réprimander par un zélé officier de l'administration douanière de nos chers voisins du sud.
L'embarquement
dans le vieux coucou d'American Airlines se fait rapidement. Ciel
mais cet avion est minuscule ! Le temps de boucler ma ceinture et je
tombe dans les puissants et confortables bras de Morphée. Je me
réveillerais presque deux heures plus tard alors que nous entamons
notre descente vers l'aéroport au dessus de l'immense trait de plage
de Long Beach.
Nous
devons changer de terminal, ce qui se fait rapidement et facilement
en empruntant le monorail qui dessert gratuitement tous les
terminaux. Le 8 où nous avons débarqués est à coté du 1, où
nous devons nous enregistrer pour le vol vers Tokyo puis vers Bangkok
sur Japan Airlines.La dernière fois que j'ai vu un terminal aussi dépourvu de tout intérêt c'était au Vietnam. Mais là bas au moins il y avait de drôle d'animaux dans de drôles de décoctions. Ici rien. Quelques kiosques vendent des sandwichs industriels hors de prix, les travaux de la porte d'embarquement numéro 6 empli l'air d'un bruit pénible, le temps s'étire à l'infini...
Le
Boeing 777 est immense. Ses réacteurs laissent croire qu'ils vont
bien réussir à soulever ses 300 tonnes de l'attraction terrestre à
moins que ce soit la volonté mentale de tous les passagers qui
réalise cet exploit.
Je ne
comprends pas pourquoi on ne fait pas embarquer les passagers par
l'arrière de l'appareil. Les premières classes étant en avant ça
ne gênerait pas les riches voyageurs de voir dans quelles conditions
les gens normaux voyagent et nous, plébéiens, ne serions pas verts
de jalousie de voir le confort qui les attends. Voler 13 heures dans
un cocon privé, allongé et dorloté ne doit pas avoir la même
saveur que le même trajet dans nos sièges raides et durs.La cabine est spacieuse, on peut se croiser dans les allées et les quelques turbulences vite absorbées par la masse imposante de cet aéroplane. Le personnel japonais est particulièrement attentionné et aux petits soins avec nous. Les plateaux repas sont généreux et bons et les hôtesses ne sont pas avares sur les quantités de vodka dans les apéros !
Notre
atterrissage à Tokyo se fait au ralenti, les roues se posent sur le
tarmac et en quelques minutes nous sommes en train de flotter sur un
tapis roulant en direction de la zone de transit. Enfin un
aéroport qui a de l'allure ! Beaucoup de rénovations ont eu lieu
depuis notre dernier passage en 2010 et il fait bon flâner dans les
boutiques hors taxes. Il y a tant de choses étranges ici, est-ce que
tout est comestible ? Tout est parfaitement présenté, les Japonais
ont le souci du détail, même les bananes séchées ont un petit
quelque chose de magique.
Un
changement de porte d'embarquement plus tard et nous sommes en route
pour notre destination finale. Le survol de la mer du Japon est un
peu agitée alors nous en profitons pour nous endormir quelques
heures avant de poser ce dernier avion sur la piste de Suvarnabhumi. Les formalités sont vite expédiées, les sacs arrivent dans les premiers, nous trouvons rapidement un guichet automatique et nous voilà dans un taxi en route vers l'hôtel.
En moins de 30 minutes nous arrivons à l'hôtel où notre chambre salvatrice nous attends. Un pad thai, un pichet de Chang et une douche plus tard nous nous écrasons sur notre matelas pour ne plus en bouger jusqu'au lendemain qui est la veille, enfin 12 heures de moins. Un décalage pour le moins sérieux !
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