Mercredi 15 janvier – À quoi sert le décalage ?

Plusieurs réveils, autant d'endormissements, le corps se demande ce qu'il fait là. Les chevilles ont désenflées, mais il subsiste de légers étourdissements et une fatigue générale assez intense qu'il va falloir combattre toute la journée.
Nous partons en direction du MBK, centre commercial bon marché où nous espérons trouver des lunettes de soleil que nous ne craindrons pas de perdre ou d’abîmer.

Les manifestants sont là ! Les alentours du parc Lumphini, tout Silom, le quartier de Siam et sûrement beaucoup d'autres endroits sont complètement fermés à la circulation. Dans une ambiance bon enfant les gens sont installés à même la route, les barbecues enfument l'air et remplacent les senteurs nauséabondes des pots d'échappement qui habituellement empestent et rendent irrespirable tout ce quartier.
Pour l'instant on ne sent aucune tension ni animosité. Des discours enflammés relayés par des écrans géants et des haut-parleurs gigantesques se propagent à travers la ville.
À mon avis nous sommes très bien tombés car la circulation étant extrêmement limitée rend l'air respirable et le ciel est bleu, ce qui pour Bangkok est un quasi miracle.
Les transports en commun comme le métro et le BTS (train aérien) fonctionnent normalement et permettent de se rendre rapidement n'importe où. Simplement ils sont tous pris d'assaut aux heures de pointe puisque ni voiture personnelle, ni taxi, ni tuk-tuk ne peuvent circuler sur ces axes principaux.

Du MBK nous traversons la rue et allons au Siam Center, au Siam Paragon, Central World, Central Chidlom, des centres commerciaux immenses et ultra modernes... Je n'en peux plus, mon corps balance encore au rythme des mouvements des avions, une certaine torpeur m'envahit, le décalage horaire est en train de vouloir me dominer.

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