La cohue est
intense sur le quai. Plusieurs bateaux sont venus déverser leurs
flots de touristes. Étant donné qu'il faut payer une petite taxe à
l'arrivée, la file s'allonge au guichet, les départs s'entassent
avec les arrivées, certains commencent à s’énerver ce qui
n'améliore pas la confusion ambiante.
Finalement nous
embarquons tous sur nos bateaux respectifs et à 13h30 pétantes nous
larguons les amarres. La navigation est tranquille, la petite voisine
veut absolument savoir ce qu'elle aura dans son goûter et son
patient papa de lui répondre pour la centième fois la même chose : des bananes et des biscuits.
Dors petite Louise, DORS !Au bout de deux heures nous atteignons les plages de Railay où nous débarquons une partie des passagers et en embarquons d'autres. Les long tails boats font la navette entre les plages et le Ao Nang Princess, puis nous reprenons la route vers le quai d'Ao Nang.
Vu de la mer ces sites sont sublimes, ils nous tarde d'aller voir tout ça de plus près. Malheureusement la marée basse nous empêche d'accoster au quai, nous serons donc nous aussi pris en charge par des navettes.
Le bordel est
intense. Pour embarquer sur ces petits bateaux il faut en débarquer
les passagers qui montent à bord. Le tas de sacs et de valises
s'effondre lorsque les premiers y prennent leur bagage. Les gens
veulent entrer dans la cabine mais nous ne sommes pas encore sortis
et si la jeune demoiselle chinoise me pousse encore une fois je la
jette par-dessus bord.
L'impatience
gagne certaines personnes, ils ne comprennent pas que nous allons
tous débarquer et que ce n'est qu'une question de temps.Bon ça y est, nous sommes dans une navette en direction du quai, finalement tout s'est bien passé, il suffisait juste de patienter un peu.
Et maintenant il faut trouver une piaule.
Nous sommes
particulièrement mal tombés en cette veille de Nouvel-An chinois.
Tous les hébergements sont complets, les prix ne sont plus du tout
les même qu'à Koh Lanta, ici pour 500B on peut éventuellement
trouver un lit dans un dortoir. Nous profitons d'une jeune allemande
qui nous invite à partager son tuk-tuk pour nous rendre à son
hôtel, peut-être qu'avec un peu de chance... Non la chance ne nous
sourit pas, tout est complet. Le chauffeur du tuk-tuk nous fais faire
le tour de quelques établissements pour demander les disponibilités.
Avec le recul je crois qu'il s'est un tout petit peu foutu de notre
gueule, mais faut bien qu'il fasse son argent. En fait il nous dit
qu'il va voir, et qu'on peut l'attendre dans son carrosse. Je
comprends mais un peu tard, qu'il ne demande rien du tout et qu'il
revient penaud pour nous annoncer que tout est complet.
Finalement,
plein de ressource il nous emmène chez une connaissance qui, comme
par miracle tient un bureau d'informations et de réservations. Et là
nous trouvons une chambre tout de suite, mais à 3km de la ville. Le
prix est élevé, mais il est tard et de toute évidence c'est No
Vacancy partout. Nous payons les 1000B par nuit et
attendons le transfert vers cette guest house, qui sur photo a
l'air pas trop mal. Il faut se méfier des photos...Notre chauffeur nous attend, mais nous comprenons ensuite qu'il attendait simplement sa commission. Il partira sans même une petite bise.
Allez, de toute
façon nous sommes fatigués et impatients d'aller prendre une
douche. En moins de 10mn nous arrivons à Ao Nammao qui se trouve de
l'autre coté de la presqu'île de Railay, l'avantage est que les
bateaux pour les plages sont juste à coté.
La chambre n'est
pas mal, mais nous décidons de changer, car trop proche de la route.
Nous emménageons dans une chambre plus éloignée, mais le plafond
ressemble à une champignonnière hors de tout contrôle et André
commence à se sentir mal. Bon pour cette nuit on va essayer de
supporter cette infection, on verra ça demain matin.
À Ao Nammao il
n'y a rien à faire, mais alors rien du tout, ce qui va drastiquement limiter nos dépenses.
De fait nous paierons 80B pour deux dans le kiosque de Madame Poulet
! Une chambre plus chère, mais moins de dépenses, ça va
équilibrer.
Saladan Pier |
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