Quelques agences se partagent le gâteau, nous en choisissons une qui porte un nom aussi engageant que vendeur : Ecoturismo. Je me demande ce qui va se vendre sous ce joli nom prometteur…
Ensuite, direction le plein ouest vers la plage.
Des plages plutôt, qui s’étirent sur 20 kilomètres entre Punta Teatinos au nord de la Serena, jusqu’à Coquimbo au sud.
La Serena se trouve pile au milieu, et quand il fait beau et chaud, il doit y avoir l’embarras du choix pour s’étendre sur le sable.
Aujourd’hui, le choix est encore plus vaste, il vente et il fait frais sous le ciel gris et triste. Mais la promenade, le nez au vent du large est un bonheur.
Des restaurant, des bars, un casino et tout un tas d’agrès de gymnastique sont posés tout au long du front de mer.
Les vagues, encore très en forme après leur traversée du Pacifique de quelque 12 000 kilomètres, viennent enfin se reposer sur le sable.
La baignade est fortement déconseillée, de toute façon, rien n’invite à tremper plus que quelques orteils dans cette eau frisquette et tumultueuse.
Dans l’après-midi, nous partons à Coquimbo en autobus. Une navette fait des allers-retours entre La Serena et Coquimbo pour quelques maigres pesetas, pourquoi s’en priver ?
Déposés près du port, nous profitons de cette fin de journée où le soleil et la chaleur ont décidé de faire leur grand retour pour flâner entre les étals des pêcheurs.
Coquimbo est une ville portuaire longtemps éclipsée par sa voisine plus chic.
Sur la colline, l’immense et futuriste Croix du Troisième Millénaire veille, du haut de ses 93 mètres, sur la ville de 240 000 âmes.
Coquimbo vient du quechua ‘’eaux tranquilles’’, et en ce vendredi après-midi, il n’y a pas que les eaux qui soient tranquilles, mais toute la ville.
Le Barrio Inglés est devenu le quartier branché du coin avec ses restaurants et ses bars tendance. On peut facilement y passer une très belle soirée en faisant quelques pauses bien méritées.
Les maisons coloniales du XIXe siècle, sont bien restaurées et quelques mannequins endimanchés occupent des balcons donnant l’illusion que tout le quartier est resté figé dans le temps.
À partir du secteur relativement plat du port, des ruelles zigzaguent sur le flanc de la colline pour rejoindre les quartiers haut perchés.
Point de vue exceptionnel, d’où la vue sur le port et toute la baie est incroyable.
Dernier tour dans les rues, et sur le port, petits pas perdus en flânerie alors que le jour va se lever ailleurs avant de monter dans un collectivo pour rentrer à la Serena.
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