Lundi 9 janvier – Santiago – Prenons un peu de hauteur

Ce matin, nous traînons un peu avant de partir au terminal des autobus Alameda afin de repérer les lieux et surtout d'acheter nos billets pour Valparaiso. Nous aurons également le bonheur d'apprendre que les bus desservant le sud du pays partent du même endroit, il suffit de traverser la rue pour y accéder.
Je commence donc par acheter le billet pour Santa Cruz, ce qui me permettra d'ajuster mes horaires avec ceux de Valparaiso.
La demoiselle du comptoir Turbus, ne comprend pas mon accent du sud de l'Espagne et je me retrouve avec un horaire qui ne me convient pas du tout. On réglera ça demain.

Nous regagnons le métro et filons directement au Mercado central. Le petit resto de Mononc' Guillaume nous fait du charme depuis hier, et c'est pas vrai qu'on va juste manger des empenadas pendant deux mois !
Chaleureusement accueillis par Tio lui-même, nous attaquons nos Machas a la parmesana. Les mollusques, qui ressemblent à de grosses tellines, sont de la même famille que les couteaux. Recouverts de parmesan (local), ils sont rapidement passés au four pour gratiner. C'est excellent, sauf si, comme à Valparaiso dans quelques jours, le chef abuse de fromage…

Fresques majestueuses, du fameux artiste Inti, de la grandeur d'un immeuble, café serré servi par une francophile dans notre petit St Germain, et constatation que l'art statuaire n'a pas les mêmes références. 
Au-dessus d'une fontaine, un fier mâle superbement musclé se tient en vainqueur sur ce qui semble être une embarcation autour de laquelle deux femmes éplorées s'accrochent à ses jambes galbées. Jusque-là rien de très original. 
Mais en lieu et place d'un lion rugissant, d'un aigle farouche ou d'un coq énervé et impatient, il y a des phoques et un immense condor devant lequel n'importe quel aigle, tout royal qu'il soit ferait pâle figure. O patriam, o mores !

Nous nous dirigeons vers le Cerro San Cristobal
Dans le quartier Bellavista, quelques jeunes itinérants sont en train de compter leur menue monnaie sous l'affiche Los Miserables, d'un resto mexicain. 

Nous nous mettons en file pour accéder au funiculaire qui va nous faire gravir les 48 % de côte vers les hauteurs de cette colline dont le sommet culmine à 860 mètres.
Une immense et immaculée Vierge domine la ville et surplombe les bancs sur lesquels les fidèles ont pu assister à une messe donnée par le pape Jean-Paul II.
Sept grandes croix, toutes décorées par des artistes, balisent le chemin du même nom par lequel on accède au pied de l'immense statue de 14 mètres. Le soleil, à contre-jour, la surmonte d'une auréole si ce n'est divine, du moins, très photogénique.


Le parc de 737 hectares est le plus grand parc urbain d'Amérique latine, il est facilement accessible, et est surmonté d'une ligne de télécabines. Actuellement, ces cabines semblent en rénovation, j'espère qu'on aura l'occasion de les emprunter en mars.

On y trouve aussi deux piscines immenses que nous aurons sûrement l'occasion de tester dans quelques semaines. 

La vue sur la ville est époustouflante. Partout, cette citée vorace a étendu ses immenses tentacules. Mais au loin, les sommets enneigés des Andes nous rappellent que la majestueuse nature n'est pas si éloignée.


Après quelques milliers de pas de découvertes le long de la route, agréablement bercés par une brise salvatrice, nous revenons sur nos pas et montons dans la cabine du funiculaire pour rejoindre la plancher de la ville.

Dans le quartier, nous avons la chance de découvrir la brasserie Kross, qui produit d'excellentes bières et auxquelles nous allons faire honneur. 
Le restaurant conseillé par notre guide de voyage est trop cher et trop ennuyant, nous allons lui préférer un Funte de Soda, genre de petit resto où l'on trouve des sandwichs et des plats à bons prix.

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