Dimanche 22 janvier – Tricahue - Stars d'un soir

Tiens, ce matin pour la première fois depuis notre arrivée, le temps est brumeux et légèrement nuageux. Le vent souffle fort, la température est décente.

En attendant de déménager pour le fameux Chalet aux Étoiles, nous finissons de ranger nos affaires et profitons de la beauté et de la sérénité des lieux. Dimitri me demande si nous ne sommes des critiques pour un guide de voyage à vouloir tester toutes les chambres et à me voir écrire sur mon ordinateur.

Finalement, les occupants qui avaient jusqu’à 13 heures pour quitter leur chalet s’en vont rapidement. De nos hamacs, nous surveillons l’avancement du nettoyage et sommes prêts à venir occuper les lieux.

À 11h30, nous sommes les nouveaux locataires de ce micro chalet dont la particularité est d’avoir une grande vitre au-dessus du lit. La tête dans les étoiles !

Après un rapide repas, nous décidons de remonter faire la même balade qu’hier, la rivière Tricahue et son petit bassin de fraîcheur.

Cette fois-ci, pas de gardienne qui récolte sa dîme, elle doit être à la messe, nous passons comme des filous et attaquons le sentier. Il ne faudra pas plus de 40 minutes de marche sur ce mélange de sable et de cailloux avant d’arriver à notre petit havre de paix.
Il n’y a toujours personne à l’horizon, je me demande si les randonneurs ne sont pas un peu feignants dans le coin.

Tentative d’érection du plus gros barrage de la région, baignade sous le soleil, caillassage  (au petit gravier) de truites, deux gamins de 10 ans…

Retour au chalet vers 17 heures, la piscine sera le prolongement de cette belle journée, puis les hamacs nos meilleurs amis avant d’aller souper.

Christophe nous propose de partager l’agneau qui mijote depuis hier, je l’accompagne avec un gros plat de spaghettis à la sauce tomate.

La nuit est tombée, le ciel s’est peu à peu rempli d’étoiles. 
Le grand dais noir est percé de milliards de trous lumineux. Des satellites passent en clignotant faiblement à travers ce fatras de soleils. L’impression de flotter dans la voie lactée est totale si ce n’était des trois cimes de pins qui pointent le ciel et nous ramènent sur terre.

Une dernière nuit dans ce petit coin de montagne où seuls quelques oiseaux nocturnes, le chuintement des ailes des chauves-souris et le vent dans les branches des arbres se font entendre.

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