New York en liberté avec Sinorama - Jour 1

29 juin 2013 - Jour 1 

J'irais un jour à New York avec toi, et avec toi, et avec toi, et avec toi, et avec toi aussi... Le charme des voyages en groupe.
Deuxième séjour à NYC, cette fois-ci nous avons opté pour le prix et la formule "liberté" de l’agence de voyage Sinorama.
Le principe est simple, départ de Montréal dans la nuit, arrivée au petit matin dans le coin du Rockefeller Center, récupéré le soir vers 21h direction un hôtel à l'autre bout du monde, idem le lendemain et retour vers Montréal le 3ème jour sans oublier l'inévitable arrêt dans un outlet.
Une formule sympa, même si nous trouvions que l'hôtel était sacrément loin du bourg, mais à la fin de la première journée nous n'avions plus ni l'énergie ni l'envie de faire autre chose que prendre une douche et un verre de vin dans notre chambre.
Ça se marche New York, c'est grand New York !

Je n'avais pas beaucoup d'exigences pour ce voyage. Mais il me fallait aller manger une chaudrée de palourdes (clam chowder) au Oyster Bar de Grand Central. Et du coup voir enfin ce hall de gare mythique qui me hante depuis l'avoir vu dans des films et des reportages.

En résumé, Grand Central c'est aussi ça : 164 383 passagers par jour (cherchez pas, ça fait 60 millions par an), 3 hectares, 7 niveaux, 55 000 lampes, 797 trains par jour, 44 quais, 67 voies, 35 restaurants, 2 courts de tennis, un gigantesque drapeau américain suspendu dans le grand hall, mais aucun banc... Le plafond du hall principal est impressionnant (et français !). Il ne fut redécouvert que vers la fin des années 90 après 12 ans de restauration, car sa surface était entièrement encrassée de suie et de goudron de la fumée de tabac.
L'horloge mythique qui trône au milieu du hall est faite d'opale sur ses quatre faces et il est de bon ton de s'embrasser en-dessous. Ah les superstitions...

Le Oyster Bar, improbable restaurant carrelé blotti au coeur de cette gare doit devenir un incontournable d'une prochaine visite à New York. C'est beau, et c'est bon ; la chaudrée de palourdes est crémeuse, riche et réconfortante (même si dehors le mercure frôle les 35º), les plateaux d'huîtres parait-il aussi et l'ambiance y est indéfinissable. De vieux busboy abrités derrière des tabliers d'une propreté douteuse y débarrassent des tables à l'aide de bacs en plastique, les serveuses ancestrales sont d'une vélocité extraordinaire et l'ambiance balance entre touristes curieux et affamés, hommes d'affaires en train (d'essayer) de lâcher prise et voyageurs ayant un peu de temps entre deux voyages.

Candice, fidèle au poste depuis 1887
En quittant la gare, faites un détour par la bibliothèque public (New York Public Library), si ce n'est pour consulter l'un des 53 millions de documents, du moins pour aller voir Candice, la dame aux cheveux fous et roux. Je croyais que c'était un élément de décoration, mais elle est bel et bien vivante. 

Poursuivant notre route vers le sud en descendant la 5ème Avenue, le Flatiron Building est toujours aussi emblématique. Le Madison Square Park offre un îlot de verdure et de fraîcheur dans cette fournaise. 

Nous essayons d'économiser quelques cennes de ticket de métro pour nous rendre au pont de Brooklyn à pied et en profiter pour lamentablement nous perdre. Finalement nous opterons pour le métro dans lequel nous nous perdrons tout aussi lamentablement mais avec encore plus de chaleur. Par chance les wagons sont climatisées et nous finirons par atteindre les rives de Dumbo (District Under the Manhattan Bridge Overpass), encore un acronyme très à la mode, un peu comme notre HoMa.
Le pont de Brooklyn, est une promenade dont je ne me lasserais jamais ! La vue sur Manhattan y est splendide, marcher au-dessus du trafic en direction d'une des villes les plus emblématique du monde est un must qu'il ne faut surtout pas rater.

À la sortie du pont, remontant vers le nord pour traverser Chinatown et y acheter les souvenirs les moins chers de la ville, s'arrêter prendre un verre dans NoLIta (North of Little Italy !), passer dans NoHo (North of Houston street) et se procurer une bouteille de vin 5 fois moins cher qu'à la SAQ, avant de rejoindre l'effervescence de Times Square.

Et ceci en une seule journée de marche forcée, est-ce que l'éloignement de notre hôtel est encore un sujet de discussion ?
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