Un bain à 38 degrés et une ville mortellement ennuyante - vendredi 26 février

Le réveil est matinal, la nuit a été bonne, les chiens semblent aussi loin que les coqs, c’est étrange il n’y a pas de bruit sinon le murmure de l’air conditionné. 
Cette nuit j’ai rêvé que je faisais la promesse de manger un coq par mois, mon zélé subconscient est un peu rancunier ! 

Nos projets sont simples et rapides. Ce matin nous allons visiter des sources chaudes et cet après-midi nous ne faisons rien. À 9 heures nous partons en direction d’Air Panas Banjar, des sources d’eau chaude volcanique et légèrement sulfurée dans un jardin tropical très généreux. 

Dans un premier petit bassin, huit nāga crachent une eau à 38 degrés sur les baigneurs. Cette eau se déverse ensuite dans une grande piscine par la bouche de cinq autres nāga.
Cette grande piscine permet à l’eau de se rafraichir un peu et sa grandeur offre la possibilité de quelques brasses. 

À coté, dans un tout petit bassin, l’eau tombe de 3 mètres de haut et procure un puissant massage sur toute partie du corps exposée. Évidemment les places sont chères et nous attendons sur le banc un petit moment avant qu’une généreuse personne âgée, les plus civilisées, nous offre sa place. 

Recevoir l’eau sur le sommet du crâne procure une impression indescriptible, je ne peux donc rien en dire… Mais WOW c’est vraiment super, heu, c’est trop super tiens ! 

Nous restons nous baigner et paresser pendant un bon petit moment en ces lieux, d’autant que les dizaines d’enfants turbulents sont reparties vers leurs salles de classe respectives.

Nous ferons ensuite l’erreur d’aller nous perdre dans les ruelles sales et malodorantes du marché de Seririt, une ville sans intérêt que nous quitterons au plus vite et où de toute façon personne ne semble vouloir s’arrêter trop longtemps. 

Comme prévu, après un délicieux repas au Barclona, nous feront les lézards neurasthéniques au bord d’une piscine trop chaude sous un soleil de plomb qui fait grésiller notre peau. Crème de protection obligatoire et trempage indispensable. 

La journée s’achève sur cette note de chaleur, de farniente, parce qu’il n’y a vraiment rien à faire à Lovina, hormis rester bouche bée devant le spectacle de l’énorme poitrine dénudée autant que flasque de cette pansue retraitée hollandaise et à fuir le bord de mer peu engageant.


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