Réflexions cubaines 3 - du divers et du varié, mais surtout du varié

Je sais vous vous demandez si j'ai aimé mon séjour à Varadero... OUI, j'ai adoré !
Si les vacances sont synonymes de dépaysement, je peux vous dire que je l'ai été pas mal. Et ce tout en restant allongé dans mon transat, faisant mine de lire...
Du haut de la plage, bien abrité des rayons de notre belle étoile sous mon palapas j'observe et souvent me désole en notant dans un petit coin de mon cortex préfrontal quelques souvenirs dont je vais maintenant (enfin!) vous faire part.

J'ai déjà évoqué les verres en plastique, qui par dizaines roulent en formations serrées sur la plage, s'échouant au grès des dunes de sable, la plupart finissant avalées par les marées. Ni vu, ni connu pour la plus grand bonheur des tortues.
Est-ce que je suis le seul a être choqué lorsque les touristes prennent la plage pour une poubelle ou un cendrier géant ? Ces plages feraient le bonheur des itinérants de mon quartier avec tous ces mégots à récupérer. C'est pas compliqué d'utiliser un verre pour y jeter ses restants de clopes, on peut même le faire tout en restant allongé et saoul...
Juste en passant, pour ceux que ça intéresse, il y a 5000 produits nocifs dont 50 cancérigènes dans chaque mégot, et il mettra pas moins de deux ans pour se décomposer. Mais pourquoi se soucier d'un endroit où ne reviendra pas ou au pire dans un an, de toute façon c'est même pas chez nous.

Autre phénomène que je vois se développer rapidement et sans aucune logique, l'exhibition d'animaux.
Des Cubains se promènent sur la plage munis de leur animal totem et les touristes en mal d'exotisme aiment à se faire photographier avec ladite mascotte.
Un iguane ou un perroquet juchés sur l'épaule d'un commerçant sans scrupule est à l'extrême limite logique. Mais que penser d'un boa endormi, d'un mini-crocodile neurasthénique, d'un singe courtement attaché à une chaîne, d'un faucon déprimé ou d'un lapin à poils longs qui se demande ce qu'il fout attaché à un humain qui déambule sur une plage écrasé par les rayons implacables d'un soleil de plomb ?
Je vous jure que c'est vrai, il y a un Cubain qui se promène avec une espèce de lapin angora et des vrais gens se font prendre en photo avec ledit rongeur, quel magnifique souvenir !

Pour finir avec cette rubrique "plage", je vais rapidement me demander pourquoi les garçons portent des shorts de plage jusqu'aux genoux qu'ils s'empressent de rouler autour de la taille pour un meilleur bronzage ?
Pourquoi mes délicats tympans sont-ils obligés de subir une musique insipide, mortellement répétitive et surtout que je n'ai pas choisi éructée du ghetto blaster de ma voisine ? Elle pense qu'elle est plus jeune que son âge, et aimerait bien se taper les coqs en rut qui pourraient être ses fils, en les attirant avec sa zique.

Rien de grave j'ai mon casque sur les oreilles, suis plongé à corps perdu dans mon roman, admire le va-et-vient des vagues et me dit que si je ne suis pas content, la prochaine fois j'irais me vautrer sur une plage déserte... Mais je n'aurais plus rien à écrire.


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