L'immonde clown à cheveux rouge s'enorgueillit de la sortie de son nouveau sandwich le McBiskit. Champion toutes catégories confondues de gras saturé, de sel et évidemment de calories, il est déjà en train de révulser les diététiciens. C'est tout simplement le pire sandwich de petit-déjeuner de restauration rapide (fast food pour les Français) qui ai jamais vu le jour...
Je ne suis pas un aficionado du trop-mieux-manger-mieux que les autres, je craque même de temps en temps pour un burger et une poutine (rarement ensemble à vrai dire), mais il y a des limites à la débilité.
Si un seul sandwich vous procure 98% de gras saturé et 50% de sel de l'apport quotidien, que mangerez vous le reste de la journée ?
Et encore vous n'avez pas ingurgité votre kilo de frites et votre deux litres de Coke !
600 calories - 20 grammes de gras saturé - 1150 mg de sel (l'équivalent de trois tanches de pain avec neuf carrés de beurre), voilà à quoi se résume cette nouvelle et grassouillette petite bombe à retardement.
De plus l’hypocrisie des responsables est un exemple flagrant de mauvaise foi.
Dixit madame Parks, directrice en chef de la gestion du menu :
«Chez McDonald’s, l’évolution du menu est axé sur la qualité et les besoins de nos clients, un processus où la plus grande attention est portée à la saveur, au rapport qualité-prix, à la commodité et au service rapide et courtois»
C'est, si j'ai bien tout compris son discours alambiqué, la faute du client himself si McDo nous sert de la mouise. Comment se décharger de ses responsabilités en accablant le consommateur qu'on aura attiré par tous les moyens marketing dans ses ''restaurants''.
Là je n'aborde même pas les catastrophes environnementales et la surproduction de viande dans les pays pauvres pour gaver les pays riches.
Les enfants (premiers ciblés par le maléfique clown) finiront par se moquer de leurs copains trop minces, et les gens en-dessous du facteur d'obésité seront montré du doigt !
Pour finir je pourrais aussi reprendre le titre du livre de Laure Waridel : acheter c'est voter. Un livre idéaliste et un peu utopiste, mais qui donne matière à réflexion.
Nous, consommateurs sommes les seuls à pouvoir faire changer les choses.
On ne nous mets quand même pas un pistolet sur la tempe....
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