Tokyo-rue de Bordeaux – encore le 18 mars !

Non je veux pas de soupe !
Tokyo, aéroport de Narita.

Une dernière fouille sommaire avant d’entrer dans l’avion, effectivement la bouteille suit, pour l’instant, et nous retrouvons nos sièges, les mêmes que pour le vol précédent.
Un vol de plus de 6500 kilomètres au dessus de l’océan Pacifique, l’Alaska, la Saskatchewan et enfin au bout de cette longue journée où nous avons vu le soleil se lever deux fois nous atterrissons à Washington où un très agréable 20° nous accueille.
Pendant le vol on nous demande de remplir la feuille d'immigration aux États-Unis, les questions sont désarmantes :
  • Avez vous été impliqué dans un acte d' espionnage, un attentat, un sabotage, des activités terroristes ou un génocide ?
  • Êtes vous atteint de maladie contagieuse ou de déficience mentale ?
  • Êtes vous dépendant aux drogues ?
Je vous jure que c'est vrai ! Hum que répondre ? Avoir du plaisir dans les geôles américaines ? Un pays où la peine de mort est toujours d'actualité.

Nous sommes à nouveau soumis aux douanes américaines et le fonctionnaire qui s’occupe du dangereux André profite lâchement des problèmes d’anglais du pauvre Québécois. 
Je vois de l’autre file d’attente que le policier a beaucoup de plaisir à torturer son client qui s’emmêle complètement dans ses explications de plus en plus paniquées.

Finalement, las de savoir si le voyageur en transit va finir par avouer qu’il ne saura jamais répondre à sa question, il passe à une autre victime.
Nous récupérons nos sacs, glissons la bouteille de whisky dans le sac d’André et les jetons sur un tapis roulant qui disparaît dans un mur. Nos bagages sont engloutis dans le compliqué système de tri de l’aéroport et nous refaisons encore une autre file pour passer une nouvelle fois devant des douaniers, des scanners et des questions de base.

Enfin, après avoir parcourus le terminal au grand complet, empruntés un train souterrain, nous arrivons à la porte A7 pour immédiatement embarquer dans notre dernier avion à destination de Montréal. Le vol de courte durée sera très calme, nous survolons une campagne brune et grise, le ciel est bas, la température semble désagréable, mais c’est enfin la conclusion d’un très long voyage.

A PET nous passons très rapidement les douanes et attendons nos bagages. Mes deux sacs arrivent rapidement sur le tapis, mais il manque celui d’André qui commence à courir à travers tous les coins de l’aéroport pour vérifier s’il n’a pas atterri ailleurs.

Hélas, il faut se rendre à la conclusion que le sac à dos contenant tous nos souvenirs de Bali et le fameux Hibiki 17 ans d’âge est resté à Washington.
Nous remplissons le formulaire de perte aux bureaux d’United Airlines, l’employée nous dit que tout devrait rentrer dans l’ordre en 24 ou 48 heures.
C’est un André désespéré que je traîne jusqu’à la sortie où nous avons rendez-vous avec notre amie Marie-Josée.
Il est 20 heures 30 et nous arrivons à la maison, pas fâchés d’être enfin en nos murs.

Pour conclure : le sac arrivera intact le lendemain en début d’après-midi, notre appartement sera nettoyé et repeint avant le vendredi soir, il fait soleil, un peu frais. 
Tout va bien.
C'est fini...
Merci à tous ceux qui ont laissé des commentaires ou des messages sur ce blogue.
Merci de m’avoir lu. J’ai pris énormément de plaisir à écrire, et c’est gratifiant de savoir que ces mots voyagent et vous permettent de partager un peu de notre quotidien.

Au plaisir de vous retrouver pour d'autres voyages au pays des Drôles d’Idées.

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