Donostia-San Sebastián

Il y a deux ans, nous passions une semaine de rêve à Barcelone et Sitges...
Cette année, c'est San Sebastián que nous avons le privilège de visiter pour deux jours... Donostia c'est son petit nom en basque, il ne faut pas chatouiller les Basques avec leur langue...

Plus qu'une région, nous sommes ici dans un territoire bien particulier, partagé entre France et Espagne. C'est la langue basque qui fait l'unité de ces provinces, d'ailleurs pour essayer de lire ou de comprendre un seul traitre mot de cette langue, il faut s'accrocher !

Le fait d'être Canadien francophone est un bon laissez-passer pour ces contrées qui n'ont pas trop d'affinités avec les Espagnols ou les Français... 

De toute façon, je voulais parler de San Sebastián, des pintxos, des bars, de la plage et de l'atmosphère cool qui règne dans cette ville. 

Une ville parfaite pour qui n'a pas de compte à rendre. Paris, Barcelone, Milan, Montréal, New-York, etc. Toutes des grandes villes, avec des grands musées, des grands bâtiments, des grandes galeries, de grands boulevards, des grandes visites interminables... 
Ici non, rien de tout ça a visiter, pas de regards réprobateurs parce que je n'ai pas arpenté les 40 kilomètres de galeries du Louvre. Ouf ! 

À 45 minutes de Bayonne (que j'ai adoré !), San Sebastián est la ville avec le plus grand nombre d'étoilés Michelin par mètre carré au monde ! 
C'est aussi (et surtout) la capitale des bars à pintxos (les tapas catalans) un peu plus à la portée de nos bourses. 
Que dire de l'ambiance qui règne dans cette ville de 190 000 âmes ? Tout le monde ici (à part quelques touristes) est bien habillé, de la grand-mère à l'enfant, chacun met un point d'honneur à ne pas ressembler à un épouvantail. 

La plage de la Concha qui fait partie intégrante de la ville joue un rôle fédérateur non-négligeable. Que ce soit pour s'y baigner, courir, jouer, flâner, mater, y passer du bon temps, là aussi tout le monde se retrouve. 
Et lorsque la mer y est trop agitée, les gens déambulent sur la promenade une glace ou une bière à la main. 


Sur le port, on peut acheter quelques crevettes roses fraîchement récoltées, à de fringantes mamies en blouse. Et surtout, prendre le pouls de cette ville tournée vers l'océan, dont les habitants ont conquis le monde bien avant les découvreurs officiels. 
Le soir, l'ambiance dans la vieille ville est survoltée, surtout les fins de semaine. 

Lors de notre passage, une grande régate de traînières (connu sous le nom d'estropadak) venait d'avoir lieu. 
Ensuite, toute la nuit, les équipes rouge, mauve, jaune et bleu vont se mêler, se suivre, s'affronter en chants et descente de verre, s'apostropher gentiment et laisser derrière elles des monceaux de débris de verres, et des odeurs propres à ceux qui ont très envie, mais qui ne trouvent pas de toilettes...


Le lundi matin plus rien ne parait, la ville a retrouvé sa quiétude, Dr Jekyll et Mr Hyde les Basques ? 

Justement, les bars... Partout, ils sont partout et tous très attirants ! 
Les comptoirs sont recouverts des incontournables pintxos, ces petites tartines/bouchées qui donnent lieu à des concours d'ingéniosité et de créativité et sont une façon vraiment agréable de prendre un verre accoudé au comptoir. 


Traîner en ville, gravir le mont Urgull, flâner sur le vieux port, se faire dorer sur une superbe plage, tester les vagues de l'Atlantique, prendre le temps, après tout, on est vacances.



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