Si c'est pas mignon !
C’est le temps des vacances…
Ça devrait toujours être le temps des vacances !
Qui a été conçu pour travailler toute sa vie et finir seul, riche et mort ?
Pas moi c’est certain.
Alors donc voici les vacances tant attendues, et un petit tour du coté de mes origines : la France !
Doux pays de mon enfance, bercé par ses grèves, ses revendications, son caractère aussi intense qu'un bon vieux camembert, ses innombrables paysages, ses traditions séculaires, sa nourriture inimitable, ses régionalismes si distincts, mes parents, mes amis…
Arrivé à Marignane, 2 heures plus tard nous sommes enfin à la maison, piscine à 29°, soleil, repos… VACANCES GO ! !
En parlant de Marseille justement, voilà une ville qui déchaine les passions. On aime pas un peu Marseille, on ne la déteste pas un peu non plus.
Marseille, 2600 ans d’histoire, fondée par des Grecs venus de Phocée, d’où son surnom de citée phocéenne.
Massalia sous les Grecs, Massilia sous les Romains, Marshio au moyen âge, c’est finalement Louis XIV qui lance les travaux d’agrandissement de la ville vers le sud, puis des forts, saint Nicolas et saint Jean.
La ville s’extirpe du port où elle a toujours vécu, et gagne les collines et les calanques environnantes.
Tout le monde a entendu parler du Vieux Port, de la Canebière (de cannabis, chanvre pour le cordage des navires), du Panier (le plus vieux quartier de France), de Notre Dame de la Garde (la Bonne Mère), des îles du Frioul et du château d’If, du Pharo, de la corniche et de l’Estaque.
Et si vous ne connaissez pas tout ça, vous n’aurez aucune excuse de ne pas y faire une petite visite car Marseille en vaut le détour.
Une journée à Marseille pour s’y perdre, découvrir des quartiers un peu perdus, tout en sachant que toutes les rues en pente nous ramèneront vers le Vieux Port.
Le cours Julien a été rénové, mais que l’on ne s’étonne pas de voir des graffitis partout, c’est comme ça que les jeunes français apprennent à écrire !
Des restaurants ethniques y côtoient des micro bars, des mamies échangent quelques importantes banalités tout en se berçant de leur doux accent, des ados se servent d’un banc et de pots de fleurs pour faire virevolter leur planche, des chiens se prennent pour le Petit Poucet en essaimant leurs collants excréments sans que personne n’y trouve rien à redire (il faut continuellement avoir un œil au bout du pied sous peine de sentir très mauvais de la gougoune !), quelques odeurs étranges dues probablement à la chaleur, des marchés ci et là.
Nous reprenons notre route au hasard, la carte étant restée bien sagement rangée dans la voiture, et attaquons la montée vers Notre Dame de la Garde.
Il fait très chaud, nos corps menacent de se liquéfier, mais la Bonne Mère veille sur ses pèlerins et nous arrivons sains et saufs au somment de la colline, 154 mètres au-dessus de la Cité.
Poste de vigie probablement préhistorique, mais plus sûrement romain, le Sacré y prend place dès 1214, avec maître Pierre, ermite de son état. La basilique actuelle date de 1853, et les ex-voto témoignent de la dévotion des marins.
Une vue sur tout Marseille et environs vaut à elle seule le déplacement.
Il y aurait encore tant à faire et à dire sur cette ville, mais les vacances tirent à leur fin, plus que 4 semaines, vite !
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