Phuket Town et histoire de bouton - 27 janvier

Nous enfourchons notre moto pour aller nous perdre sur la route de Phuket, je finis par retrouver mon chemin, mais nous passons par Patong, ce qui rallonge un peu.

Enfin, avec quelques hésitations nous arrivons devant le On On Hôtel non loin duquel nous stationnons.
Lors de mon premier séjour à Phuket j’avais dormi dans cet hôtel médiocre, étape incontournable pour tout routard qui se respecte. C’est également ici qu’ont été tournées quelques scènes du film The Beach.
La chambre numéro 9 est juste au dessus de l’escalier principal et le bruit y est incessant… Drôles de souvenirs.

Le vieux marché n’existe plus. En lieu et place des brinquebalants kiosques, par-dessus les rigoles ou couraient les rats en maraude, il y a une espèce de grosses bâtisse neuve qui semble avoir été construite pour abriter le nouveau marché, mais pour l’instant c’est vide et inutile.

Le marché aux fruits et légumes est toujours en place et nous allons en découvrir les 4 ou 5 allées. Si certaines plantes nous sont familières, il en va tout autrement pour la grande majorité. Leurs formes et leurs couleurs ne laissent pas deviner leur gout ou leur odeur, il y a quand même quelques appétissantes blattes au gros sel qui elles sont fort reconnaissables !
Nous nous attablons à une table de la cantine ou, pour 82 bahts nous aurons droit à deux pad thaïs et 2 bouteilles d’eau. Difficile de faire moins cher !

Nous continuons notre découverte de la vieille ville qui derrière son réseau électrique excessivement visible cache quelques vieilles demeures à l’architecture typique, heureux métissage chinois et portugais. Certaines façades ont gardés leur lustre d’antan et tout doucement des rénovations sont en cours.

Bien évidemment nous cherchons activement le China Inn Café que nous avions tant aimé en 2006. Le café est toujours là, trônant somptueusement et grand ouvert sur la rue. L’intérieur richement décoré de véritables antiquités et de tissus finement ouvragés est une invitation à l’évasion et au repos.
L’accueil très chaleureux donne encore un peu plus l’envie de laisser couler le temps tout en dégustant un thé et en observant les orchidées pousser.
André rêve depuis 4 ans de son fameux jus de pastèque, citron et menthe qui comme dans ses souvenirs sera aussi délectable et rafraîchissant qu’espéré. Je m’abreuverais d’une théière au gingembre, doux piquant dans la gorge, fraîcheur épicée.
La ville semble bien loin, aussi loin que le 21eme siècle et ses turpitudes.

En nous promenant j’ai la désagréable surprise de voir le bouton de mon short voler à mes pieds, non pas que mon ventre ai pris une soudaine expansion, mais il a tout simplement cassé. Tout simplement peut être, mais mon short ne tient plus !
Par pur hasard la vile fermeture a choisie de se faire la malle devant la boutique d’un couturier chinois. Je me retrouve donc en caleçon en train d’admirer le travail d’aiguille et faisant semblant d’être un tout petit peu gêné !

Comme toute bonne chose a une fin (sauf la banane qui en a deux) et nous reprenons la route vers Kata. Il est 15 heures, et après quelques courriels, la plage nous tend ses bras sablonneux à l’heure ou le soleil devient enfin supportable.
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